L’Éducation et l’Identité : Une Réflexion sur les Modèles de Vie

Il n’y a pas d’éducation sans modèles, et tout homme est le précipité d’une éducation, et d’une culture. Certains ont eu le bonheur d’avoir de bons modèles, et d’autres ont eu le malheur d’avoir de mauvais modèles.

C’est dans l’imitation qu’on se trouve, ou qu’on se perd. Certains enfants grandissent sans avoir jamais ressenti, ni assisté à aucune manifestation d’affection entre leurs deux parents. Ils finissent par voir dans le père la nullité absolue, ou éprouvent pour la mère une antipathie violente, lui reprochant de ne les avoir pas désirés, donc ne les aimant pas au fond. Une telle atmosphère stérile, sans amour, est chargée d’une hostilité allant du mutisme glacial, à la rage grognarde. Il est fatal que les enfants développent des sentiments négatifs à l’égard des rapports homme/femme, époux/épouse. L’auto définition, l’auto détermination, et l’auto-affirmation de soi par la différence sexuelle, et la sexualité, sont brouillées. Or le problème de l’identification est aussi celui de la différenciation.

Comment voir dans la féminité, chose de désir et d’amour pour le jeune homme? Comment ressentir aussi un désir d’attraction pour la virilité masculine chez la jeune fille? Il y a des hommes et des femmes sortis désenchantés, et aigris à l’égard des deux sexes, qui ont du mal à choisir d’être l’un ou l’autre. De là à l’homosexualité il y a un pas, et les théories qui s’y attachent y puisent. Elle résulte en grande partie des sentiments négatifs, secrétés à l’égard de la figure maternelle ou de toute figure excessivement dominante de l’enfance, telle que la figure paternelle. L’impuissance sexuelle, et les déviations, ainsi que les perversions y trouveraient aussi leur origine. Ou bien?