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L’amour du prochain, tant vanté, n’est pas au fondement de l’existence humaine qui est toujours déjà une coexistence. L’amour du prochain n’est qu’une possibilité de l’être-ensemble. Qui peut voisiner avec d’autres possibilités, ou faire défaut. On peut aimer son prochain, comme ne pas l’aimer. On peut le détester, voire même le haïr.
Par le Professeur Paul Zahiri
Je ne peux m’empêcher d’être frappé par l’immobilisme doctrinal sclérosé de l’intelligentsia noire africaine, qui semble abasourdie par l’échec du marxisme-léninisme. Cette paralysie intellectuelle nous empêche de saisir le sens de l’histoire et les exigences d’une véritable insertion dans cette histoire universelle.
Peut-être que le temps est venu de donner définitivement raison à Nietzsche, le dernier penseur de la métaphysique occidentale. Nietzsche, qui a cherché passionnément Dieu, a également annoncé la mort de Dieu. Dans l’aphorisme 125 de son opus “Le gai savoir”, il relate une scène curieuse : un insensé cherchant Dieu avec une torche allumée en plein jour, moqué sur la place du marché.